2025-01-15 HaiPress
Présenté au moment de son lancement par Bercy,en octobre 2019,comme une forme d’« épargne vertueuse permettant de préparer l’avenir »,en s’appuyant sur cinq « plus » par rapport aux dispositifs qu’il remplaçait (plus de liberté,plus de portabilité,plus de simplicité,plus de rentabilité,plus d’attractivité fiscale),le plan d’épargne-retraite (PER) se révèle à l’usage moins idéal que ce portrait-robot ne le laissait entendre. Avant de souscrire,mieux vaut donc bien repérer les grandes lignes de fonctionnement de cette forme spécifique d’épargne,qui s’articulent autour de quatre mots-clés.
Qu’il soit souscrit à titre individuel (auprès de sa banque,de son assureur,de son courtier…) ou collectif (par l’entreprise pour le compte de ses salariés),ce nouveau plan se compose de trois « tiroirs » respectivement consacrés aux versements individuels volontaires,aux primes d’épargne salariale (intéressement,participation,abondement de l’employeur…) et aux cotisations obligatoires des régimes catégoriels d’entreprise (ex-article 83).
Cela permet au futur retraité,quelle que soit l’évolution de son parcours professionnel (indépendant,profession libérale ou salarié) de « ranger » dans chacun de ces compartiments l’épargne constituée à partir de ses cotisations de diverse nature,et,le cas échéant,de la transférer d’un PER à un autre moyennant des frais réduits (0 % après cinq ans de souscription,1 % avant).
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